Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, Jean-Marie Bertrand, rapporteur général et les présidents de chambre, ont récemment présenté le rapport public annuel de la Cour 2013. La Fondation du Patrimoine y figure en bonne place : Les avantages fiscaux dont bénéficie la Fondation du Patrimoine lui permettent de mobiliser des fonds privés au profit de la rénovation de biens publics ou privés. De cette façon, elle a réussi à fédérer l’intérêt du public pour la protection du patrimoine et à lever des fonds grâce aux souscriptions du « mécénat populaire » dont la dynamique va croissant. Par ailleurs, la gestion de la fondation, qui repose très largement sur des bénévoles, se révèle économe et rigoureuse. La fondation combine ainsi soutiens et financements publics, d’une part, et initiatives et ressources privées, d’autre part, justifiant son identité de fondation. Cet organisme hybride, mi-public, mi-privé, est maintenant chargé, quasiment seul à l’échelle nationale, et avec un certain succès, de la mission d’intérêt général de préservation active du patrimoine non protégé, et cela, en l’absence de politique d’ensemble en ce domaine. La Cour constate que le bilan de la Fondation du patrimoine a conduit à des actions positives, mais que les crédits publics qui lui sont confiés doivent être mieux encadrés. Par ailleurs, elle estime que la fondation doit davantage développer son action en s’appuyant sur la mobilisation de fonds privés.