Restauration de Notre-Dame de Paris : l’établissement public annonce la repose de la croix du chevet restaurée en haut de la charpente du chœur et l’achèvement de la voûte de la croisée du transept qui rend à la cathédrale l’intégralité de ses voûtes. Ces deux opérations constituent des jalons importants et symboliques en vue de la réouverture en décembre 2024. La croix du chevet, dessinée par Viollet-le-Duc, est un chef-d’œuvre de ferronnerie richement orné d’une envergure de 12 mètres de hauteur pour un poids d’une tonne et demi. Elle est ancrée à une quarantaine de mètres du sol, au sommet de l’abside de la charpente du chœur. La restitution de la couverture et des ornements de toiture du chœur a été confiée par l’établissement public, en lien étroit avec les architectes en chef des monuments historiques, maîtres d’œuvre, au groupement d’entreprises formé par UTB (Seine-Saint-Denis), mandataire, Balas (Hauts-de-Seine), Bourgeois (Ain) et Coanus (Marne). Seul élément de la couverture du chœur ayant survécu aux flammes, la croix du chevet a nécessité 1000 heures de travail par les ferronniers d’art de l’atelier Fer Art Forge (Calvados). En présence de Philippe Jost, président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, et de Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, la croix du chevet a été bénie par Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur-archiprêtre de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avant d’être mise en place au sommet du chevet. Sa repose témoigne du bon avancement de la restitution de la couverture et des ornements de toiture du chœur, dont la pose a débuté sur les charpentes en février 2024. En parallèle, à l’intérieur de la cathédrale, la voûte de la croisée du transept, entièrement détruite dans la nuit de l’incendie, vient d’être refermée. La restitution de la voûte de la croisée du transept a été confiée par l’établissement public, sur la base des études effectuées par les architectes en chef des monuments historiques, à l’entreprise Lefèvre (Hauts-de-Seine). Elle a nécessité la pose de près de 7000 voussoirs, préalablement taillés en atelier. La reconstruction des voûtains, permise par la dépose de l’échafaudage de la flèche, qui a démarré fin avril, a pris fin ce jour, avec la pose de la dernière pierre. Elle a mobilisé le savoir-faire d’une cinquantaine de maçons-tailleurs de pierre.