Après les apparitions de 1858, la ville de Lourdes s’adapte à l’accueil des foules qui convergent vers elle, le curé Peyramale décide de bâtir une nouvelle église paroissiale. Il lance les travaux interrompus par sa mort en 1877. La construction de l’église connaîtra de nombreuses vicissitudes, financières notamment. Elle n’est achevée qu’en 1936. Bien que l’intérieur de l’église ait été bien aménagé, entretenu et restauré, il s’avère que le bâtiment souffre aujourd’hui de problèmes structurels, nécessitant d’importants travaux. Incorporée dans les biens municipaux au moment de la loi de Séparation, l’église n’a pas bénéficié, de par sa position dans la ville, de la manne des foules de Lourdes. Le bâtiment lui-même, le gros oeuvre, dont le clocher date de 1936, n’a pas connu de grande visite de révision. Il est urgent d’entreprendre un certain nombre de restaurations comme le changement de la couverture en ardoises et en zinc du toit de l’église. La charpente connaît de graves désordres (fuite d’eau, parasitage des bois, fissuration des murs au niveau des ancrages) ; le clocher est fragilisé par l’ouverture des joints de scellement, par la rouille qui a fait éclater de nombreuses pierres ; la nef centrale présente des désordres inquiétants, avec des fissures traversantes. La Fondation du Patrimoine appelle aux dons :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-de-lourdes
Source et photo : Fondation du Patrimoine