Ce trimestre, le volume des défaillances d’entreprises retrouve pour la première fois les valeurs de début 2008. La crise avait provoqué une « sur-sinistralité » de 10 000 entreprises par an depuis sept ans. Les ouvertures de redressement judiciaire tombent significativement sous la barre des 4000 (-7,6%), nombre au plus bas depuis 2008, confirmant la moindre vulnérabilité des entreprises. Les liquidations judiciaires directes, elles aussi en retrait sensible (- 6,5 %), sont davantage révélatrices de fragilité financière durable. Le bâtiment concentre à lui seul le quart des cessations de paiement, il influence donc fortement les tendances de sinistralité. Mais le secteur donne sur ce trimestre des signes de redressement sensible. Un peu plus de 3 300 entrepreneurs du bâtiment ont connu un redressement ou une liquidation judiciaire sur ce 2ème trimestre, c’est encore une centaine de plus qu’au début de la crise mais 8% de moins qu’il y a un an. Si les travaux de charpente et couverture, menuiserie métallique et revêtement des sols sont encore chahutés, les évolutions sont mieux orientées dans la maçonnerie générale.
Source : Altares, acteur de la Data Economy, membre du réseau Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB. Etude trimestrielle sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises du 2ème trimestre 2015.