Le Quadrilatère de Beauvais rouvrira début avril 2025

Centre d’art à rayonnement national, Le Quadrilatère – Centre d’art de Beauvais rouvrira ses portes le 5 avril 2025 après deux ans de travaux, s’inscrivant dans une année exceptionnelle marquée par les 800 ans de la cathédrale Saint Pierre et la revalorisation du quartier épiscopal. Intitulée Écrire l’espace, la saison inaugurale célébrera l’architecture moderniste d’André Hermant, revisitée dans une perspective contemporaine via le regard des artistes Cécile Bart et Stéphanie Mansy. La réhabilitation révèle également le patrimoine exceptionnel du site en donnant accès au public à sa crypte archéologique et propose une expérience immersive dans l’histoire de la ville via son Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP).

Conçu en 1976 par André Hermant, le bâtiment emblématique du Quadrilatère – Centre d’art constitue un patrimoine remarquable du XXe siècle. Contrastant avec la cathédrale gothique voisine, l’édifice moderniste présente des lignes graphiques et épurées et des volumes insoupçonnés. Il ouvre en 2025 un nouveau chapitre de son histoire à la suite d’une réhabilitation d’exception signée par Chatillon Architectes, également à l’œuvre sur des projets majeurs tels que les rénovations récentes du Grand Palais ou du Musée Carnavalet.

Entièrement repensé pour un subtil dialogue entre l’art et l’architecture, Le Quadrilatère – Centre d’art se dote désormais de 2 000 m2 de galeries d’exposition et d’espaces adaptés à la diffusion d’une programmation enrichie et diversifiée. Ces travaux de réhabilitation ont également permis la valorisation de vestiges historiques d’intérêt majeur (espace public gallo-romain du IIIe siècle) et la conception d’un CIAP, réaffirmant l’engagement de la Ville de Beauvais et de l’Etat dans le label Ville d’art et d’histoire et celui du Centre d’art dans la valorisation du site et de ses strates historiques, source inépuisable d’inspiration pour les artistes.

Photo : Le Quadrilatère, commande photographique à Laurent Kronental, 2020 © Le Quadrilatère