La sénatrice Marie-Pierre Monier a interrogé le ministère de l’environnement sur l’affichage touristique et l’indication des lieux patrimoniaux peu connus.
« Selon l’article 1 de l’arrêté du 23 mars 2015 fixant certaines prescriptions d’harmonisation des préenseignes dérogatoires, seuls les monuments historiques, classés ou inscrits ouverts à la visite, sont susceptibles de bénéficier de l’implantation des préenseignes dérogatoires. Il semble que les éléments de patrimoine qui nécessitent d’être signalés par des préenseignes dérogatoires devraient surtout être ceux que l’on ne trouve pas facilement dans tous les guides mais, au contraire, ceux qui, bien qu’inscrits ou classés, sont moins connus, moins fréquentés et, le plus souvent, ne proposent pas de visite. » Elle demande de préciser les éléments de cette réglementation ou, le cas échéant, de lui indiquer les dispositions qu’elle entend prendre afin que ces interrogations puissent être levées.
Réponse du Ministère de l’environnement :
« La signalisation des monuments historiques, qu’elle soit implantée sur le domaine public routier par le biais d’une signalisation d’information culturelle et touristique, ou sur le domaine public par le biais de pré-enseignes dérogatoires, est une « devanture », qui doit présenter un niveau d’excellente qualité et fournir une information incontestable et comprise par tous. Cette sélection est donc rigoureuse et faite sur la base de critères d’attractivités tels que le classement ou l’inscription du monument couplé à la possibilité de le visiter. En général, toutes les curiosités ou les lieux touristiques ne pouvant pas faire l’objet d’une signalisation quelle qu’elle soit, ont la possibilité d’être mentionnés dans la liste d’un Relais d’information service (RIS), qui spécifiera également l’endroit où l’usager pourra se procurer les dépliants décrivant l’inventaire détaillé des monuments et sites intéressants dans la région traversée. »
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