L’association de notaires DINAMIC avait réalisé une première étude sur la valeur verte de l’immobilier pour la période 2010-2011. Elle avait permis de conclure à un effet significatif du diagnostic énergétique sur le prix des maisons « en bon état ». Elle a renouvellé l’étude avec encore plus de précision. Elle constate qu’un écart moyen de 5% est relevé par lettre du DPE énergie en province, mais il est plus atténué en Ile-de-France. Les résultats significatifs sont moins nombreux sur les appartements que sur les maisons. Si les deux étiquettes données par le DPE semblent avoir un impact sur les prix des logements, seule l’étiquette énergie, est incluse dans le modèle d’explication des prix. En effet, elle concerne directement le consommateur individuel, alors que l’étiquette climat ne le concerne que de manière plus diffuse et moins instantanée. En maisons, en moyenne, les biens d’étiquette énergie A ou B se vendent presque deux fois le prix de biens aux étiquettes F ou G.