Désormais propriété du ministère de la Culture et de la Communication, la Tour Médicis sera une Villa Médicis d’un nouveau genre, puisant ses racines dans l’histoire d’un territoire, pour être au service d’une population. Elle offrira une capacité d’accueil en résidence d’artistes de toutes les disciplines, en provenance de France et du reste du monde. La Tour Médicis sera un lieu résolument ouvert sur l’extérieur, du plus proche au plus lointain, et accueillera du public pour des spectacles, des expositions, des projections, des concerts, des conférences. L’ûcole de la Tour Médicis proposera des formations préparatoires aux métiers de l’art et de la culture et un module d’école de la deuxième chance. Les artistes participeront activement à ces formations qui viseront naturellement en priorité les jeunes des quartiers. La phase de concertation et d’élaboration partagée du projet a été lancée avec les collectivités locales, au premier rang desquelles les deux communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil, fortement engagées dans le projet dès l’origine. La Ville de Paris, le Département de la Seine-Saint- Denis et la Région Ile-de-France, les grandes institutions en charge du développement de la région d’Ile-de- France, le tissu associatif local, les institutions culturelles, les entreprises les ont rejoints. Une association de préfiguration sera créée au 1er semestre 2012 avec l’ensemble des partenaires pour suivre les actions de préfiguration et de préparation du projet.
Elle suivra notamment :
- une prochaine intervention artistique à Clichy – Montfermeil ;
- les études techniques et de programmation architecturale ;
- la mise en place d’un cercle de parrainage ;
- la mise en réseau de la Tour avec les établissements publics culturels nationaux, les institutions culturelles franciliennes et les structures similaires implantées dans les quartiers en France et en Europe.
La Tour Médicis, équipement culturel porteur d’ambitions nouvelles et d’expérimentation, s’inscrira dans le volet culturel du Grand Paris et sera un levier pour la rénovation urbaine qui doit maintenant s’engager dans l’investissement humain.