Le village de Moselle, Sainte-Ruffine, d’à peine 500 habitants, s’est vu condamné à faire taire son clocher. Un couple habitant le presbytère ne supportait plus les nuisances sonores et voulait que les cloches arrêtent de sonner la nuit. Débouté en première instance par le tribunal administratif de Strasbourg, la Cour administrative d’appel de Nancy a reconnu leur préjudice et a condamné la commune à leur verser 1 500 euros de dommages et intérêts. Selon le maire, Jean-Claude Wannenmacher, « Sur les 270 familles qui résident à Sainte-Ruffine, plus de 250 ont signé une pétition pour le maintien des cloches. Seule une famille se plaint du carillon ». Il va par ailleurs réfléchir à un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat pour contester cette décision.