Madame la ministre déclare : « Nous perdons un architecte de grand talent, qui a marqué ces cinquante dernières années. Premier Grand Prix de Rome en 1953, architecte des bâtiments civils et des monuments historiques de Paris, Olivier-Clément Cacoub était un bâtisseur humaniste, animé par une haute intelligence des contextes et des cultures. C’est en Tunisie, son pays natal, qu’il a fait ses premiers pas professionnels, comme architecte-conseil auprès de la République tunisienne. Il est toujours resté très attaché au continent africain, dont il a su revisiter les traditions esthétiques. Il partageait ainsi son art entre la France, la Tunisie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou encore la République démocratique du Congo. Nous lui devons notamment le Palais de la Méditerranée à Nice, l’immeuble-miroir futuriste Le Ponant, la rénovation du marché Saint-Germain à Paris, l’extension du palais des Festivals à Cannes, l’Université d’Orléans-la-Source, la Cité Internationale des Arts de Paris mais aussi les palais présidentiels de Carthage, Kinshasa et Yaoundé. Prolifique, respectueux dans l’audace, Olivier-Clément Cacoub laissera le souvenir d’un architecte dont la motivation profonde était de rendre les gens plus heureux »