Diviser la consommation énergétique du parc résidentiel par plus de 4 en 40 ans, tel est l’objectif fixé par le Grenelle de l’Environnement. Les artisans du bâtiment, via la Capeb, s’interrogent sur les difficultés pratiques pour atteindre cet objectif, notamment le coût de rénovation estimé à 600 milliards d’euros. Avec 31 millions de logements existants, cela représente une moyenne de 15 000 à 20 000 euros par foyer, soit trois fois la dépense actuelle des travaux effectués par les ménages. Assurant 78 % du marché de la rénovation, les artisans sont les premiers conseillés dans le choix des travaux et doivent se mobiliser. Le secteur doit s’informer sur les nouvelles techniques et produits innovants, se former techniquement pour rester compétitif, se regrouper entre métiers pour offrir une offre globale aux particuliers, et, enfin, faire garantir l’assurabilité de ce qui précède. « Les objectifs du Grenelle sont très ambitieux mais pas insurmontables, affirme Jean Lardin, président de la Capeb, à condition de soutenir à la fois la demande des particuliers, la recherche des industriels et la formation des professionnels. »
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