Plusieurs syndicats ont tenu à signaler au ministère des problèmes rémanents lors des travaux de rénovation du site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France : chauffage et climatisation aléatoire, ascenseurs et monte-charges en panne, isolation thermique et phonique défaillante, fuites et infiltrations d’eau nombreuses, sécurité des locaux incertaine… Par ailleurs, les perspectives d’avenir du site les inquiètent. Les locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux lecteurs se réduisent, plusieurs salles de lecture vont disparaitre et plus de 40% des collections seront délocalisées hors de Paris privant les usagers d’un accès direct aux documents. Les personnels mobilisés avec les organisations syndicales CGT BnF, FSU et SUD Culture réclament une accélération du traitement des malfaçons dans la partie livrée par l’OPPIC, la conservation d’un ou plusieurs des bâtiments attenants au site Richelieu et leur remise en état si nécessaire (le bâtiment Louvois accueillant le département de la Musique, les bureaux du 61 rue Richelieu, la maison de l’Abbé Barthélémy…) afin de desserrer les espaces, ce qui permettra des conditions de travail dignes et de sauvegarder des salles de lecture.
Photo : GFreihalter – Wikimédia