De plus en plus sophistiqués, les outils informatiques appliqués à la restauration de l’architecture patrimoniale sont devenus indispensables. De la conception globale des projets aux calculs de structures les plus pointus pour l’organisation des chantiers, les développeurs proposent des logiciels aux capacités sans cesse plus étendues.
Processus collaboratif né dans les années 1990, le BIM (Building Information Modeling/Modélisation des Informations du Bâtiment) constitue un enjeu majeur de développement dans notre paysage professionnel. Le concept connaît une fulgurante notoriété, consacrée essentiellement à ses applications dans le domaine du neuf. Qu’en est-il du patrimoine ? Ses potentialités sont-elles pertinentes pour conserver, restaurer, valoriser et entretenir nos Monuments Historiques ?
Le BIM un modèle numérique d’un bâtiment permettant de concevoir, de visualiser, d’entretenir et de partager des informations avec les différents partenaires, acteurs du projet. Souvent réduit à la maquette 3D, il ne se limite pas à une simple promenade virtuelle : si vous avez déjà joué au jeu « Les Sims », vous avez une idée du type d’interfaces qu’il peut proposer. Pourtant, le BIM va plus loin : la richesse de ce dispositif vient de la mine d’informations qu’il contient, organisées comme une base de données, et des différents niveaux d’analyse qu’il combine. François Amara, architecte, directeur BIM Développement chez Syntetic XD et secrétaire général BIM France précise : « le BIM, c’est un outil dynamique qui ne se contente pas de décrire. En rétro conception, il facilite la compréhension de l’édifice et permet de prendre les meilleures décisions le concernant. »
Retrouvez l’article dans son intégralité dans le n°70 d’Atrium Construction. Disponible sur Kiosque21.com > |