La percée des producteurs ibériques d’ardoises est très nette dans le paysage patrimonial de la France, et le leader du secteur se taille pour l’instant la part du lion. Selon l’avis de beaucoup de grands architectes, tests à l’appui, ces ardoises répondent avec pertinence aux exigences des chantiers.
Les tribulationsdu marché de l’ardoise.
Depuis la seconde moitié du 12e siècle, les bâtisseurs ont utilisé des ardoises pour couvrir les toits dans la région champenoise et en Picardie. En revanche, dans les pays de Loire, elle est rare avant le 14esiècle. En Normandie, quand on observe le Livre des Fontaines réalisé en 1525 par Jacques Le Lieur, conseiller échevin de la ville de Rouen, on s’aperçoit que les toits des maisons étaient alors majoritairement couverts de tuiles, et non d’ardoises comme aujourd’hui. L’ardoise naturelle est une roche fissile schisteuse renfermant essentiellement des silicates d’alumine et du quartz.
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