François HOLLANDE a présenté, à l’occasion de la journée de mobilisation pour l’apprentissage du 19 septembre, de nouvelles mesures favorables à son développement, en particulier celle concernant l’élargissement de l’accès à la prime de 1 000 euros pour l’embauche d’un apprenti supplémentaire dans les entreprises de moins de 250 salariés et le cumul de celle-ci avec la prime de 1 000 euros versée par les Conseils Régionaux pour les entreprises de moins de 11 salariés.
Parmi les nombreuses autres propositions annoncées, la FFB prend acte de la volonté de favoriser la prise en compte de l’apprentissage dans le cadre des clauses d’insertion des marchés publics conformément aux demandes exprimées par la Fédération depuis de nombreux mois.
De même, la FFB se réjouit des propositions formulées pour mobiliser les acteurs de l’orientation afin que l’apprentissage devienne une voie d’accès à la formation initiale à part entière.
Concernant la décision des Pouvoirs Publics d’engager la concertation sur la question sensible du travail des apprentis mineurs et en particulier la durée légale du travail et l’utilisation des machines dans le cadre de leur apprentissage, la FFB rappelle que cette question reste sans réponse depuis bien trop longtemps. Seules les mesures positives et adaptées permettront le redécollage attendu de l’apprentissage dans notre secteur.
Jacques Chanut déclare : « Ces nouvelles dispositions vont dans le bon sens et doivent être confirmées. L’attente de simplification est forte et marquerait un indispensable changement d’état d’esprit. Ces dispositions complètent les initiatives prises par la profession au cours des dernières années afin de favoriser la qualité de l’apprentissage, comme la revalorisation du salaire des apprentis ou la reconnaissance des maîtres d’apprentissage. Ces orientations devraient participer à la relance de l’apprentissage si l’activité redémarre dans les entreprises. »