Elément constitutif de l’escalier, la rampe permet d’assurer la sécurité́ et facilite la montée et la descente. Beaucoup plus légère que celle en pierre et plus riche que celle en bois, la rampe métallique vaut par sa composition et le traitement de la matière mais doit aussi répondre à des exigences techniques de rigidité́, de résistance à la poussée et à l’appui. Cette publication des Editions du Patrimoine réalisée par Martine Diot avec la collaboration de Christel Guillot, Luis-José Alderete, et Jean-Jacques Roman, se propose d’étudier l’évolution des rampes en métal à partir des gravures publiées dans les traités d’architecture et d’une sélection raisonnée des modèles les plus représentatifs. La période chronologique étudiée commence vers 1640 avec l’utilisation du fer forgé au rôle décoratif important en remplacement de la pierre ou du bois. La période classique, qui représente l’âge d’or de son développement, est prépondérante jusqu’au renouveau des formes au 20e siècle. Le classement typologique et chronologique adopté permet d’étudier successivement les caractéristiques techniques des différents types de rampes puis de proposer une sélection de relevés graphiques cotés. Ayant suivi une double formation en histoire et en histoire de l’art, MartineDiot est chargée d’études documentaires au CRMH.