Ces méthodes présentent l’avantage d’être non invasives, donc de ne pas dégrader les murs par des interventions lourdes. De plus, bien quelles soient apparemment peu spectaculaires, elles ont permis d’obtenir des résultats parfaitement satisfaisants dans d’innombrables cas, même sur des bâtiments d’une superficie extrêmement importante. Le principe : Il s’agit d’activer la différence de potentialité électrique entre le sol et les murs, en prenant donc en compte la réalité des champs électromagnétiques naturels. L’installation : L’opération s’effectue soit par la pose (insertion) d’un boîtier d’assèchement contenant un système d’activation des champs électromagnétiques, fonctionnant seul, sans alimentation extérieure, soit par la mise en oeuvre d’un module de gestion d’assèchement avec sondes murales : l’électrode positive est fichée dans le mur, et l’électrode négative dans le sol. Un contrechamp électromagnétique est créé par l’envoi de signaux au réseau capillaire, dont la polarité s’inverse. Non seulement l’eau ne remonte plus et se stabilise, mais encore elle redescend, asséchant ainsi naturellement les murs de façon progressive et définitive. Bien entendu, l’opération ne se déroule pas du jour au lendemain, et il faut plusieurs mois pour que le processus montre son efficacité. Des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’oeuvre responsables de nombreux sites historiques ont fait appel à cette solution, avec grand succès.