Près de 85 % des rénovations de toiture sont engagés après la découverte des premières fuites, d’après une étude menée par le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) à la demande de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques). Marc Cherrier, président de la commission Tuile Terre Cuite au sein de la fédération, explique : “Les particuliers, dans leur grande majorité, s’ils attachent une forte importance à la valeur de protection du toit, ne sont pas toujours sensibilisés à l’importance de l’entretenir. Pourtant toutes les maisons avec un toit en tuiles terre cuite de plus de 35 ans devraient faire l’objet d’une vérification sérieuse. La fédération rappelle également que 30 % des pertes de chaleur se font par le toit, et que les réparations à posteriori sont plus coûteuses, alors que, aujourd’hui, la réfection d’un toit bénéficie (jusqu’en 2010) d’une TVA à 5,5 % et peut faire l’objet d’un crédit d’impôt de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), et de subventions de l’Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat). Près de 8 millions de logements seraient concernés en france.
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