Au premier semestre 2023, la prison centrale, qui occupe une partie du site de l’ancienne abbaye cistercienne de Clairvaux (Aube), fondée au XIIe siècle, fermera ses portes. L’État, propriétaire, souhaite co-construire le projet de reconversion de Clairvaux avec les collectivités territoriales, dans une même ambition : assurer la pérennité de ce joyaux patrimonial à travers un projet innovant en terme d’attractivité du territoire et de développement économique. Sébastien Zonghero est chargé, depuis décembre 2020, par l’État (ministères de la Culture et de l’économie), de mettre en place une gouvernance opérationnelle entre l’État et l’ensemble des collectivités territoriales, afin d’accompagner le processus de reconversion du site. Une lettre de mission, signée par Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, et Olivier Dussopt, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des comptes publics, le charge de mettre en place, sous l’autorité du Directeur général des patrimoines et de l’architecture, une gouvernance opérationnelle entre l’État et les collectivités territoriales pour accompagner ce processus de reconversion. Une des premières missions de l’équipe projet est la préparation d’une convention cadre à vocation « politique », qui sera prochainement signée pour encadrer la gouvernance stratégique du projet. Il s’agit de formaliser l’accord des parties concernées par le devenir du site. La préfiguration se matérialisera par la mise en place d’une phase de mise en concurrence qui permettra de sélectionner, de manière transparente, le ou les porteurs du projet de reconversion. L’idée est de s’orienter vers une consultation permettant via un dialogue compétitif avec les soumissionnaires, de sélectionner le projet le plus ambitieux en matière de valorisation du patrimoine et d’aménagement du territoire, mais également le plus pertinent au regard des activités envisagées et du modèle économique proposé.