Deux ans déjà se sont écoulés depuis le terrible incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La DRAC, en étroite collaboration avec le LRMH et le C2RMF, a achevé l’opération de tri des matériaux effondrés au sol et sur les voûtes – première étape d’une chaîne opératoire continue, allant du prélèvement des vestiges jusqu’à leur conservation. Outre les 180 palettes d’éléments lapidaires significatifs sélectionnés pour la maîtrise d’œuvre (blocs susceptibles d’être réutilisés dans le cadre de la restauration, en remploi ou comme modèles), ce sont plus de 10 000 bois provenant de la charpente et de la flèche qui ont été prélevés, et plus de 660 palettes d’éléments lapidaires autres et d’éléments métalliques (crêtes de faîtage, tiges boulonnées, éléments d’engrenage de l’horloge…) qui ont été constituées. L’ensemble de ces éléments fait l’objet d’un inventaire détaillé en cours d’élaboration, en collaboration avec les chercheurs impliqués dans les groupes de travail du chantier scientifique MC / CNRS. La très grande majorité de ces vestiges a vocation à être très prochainement accessible à la communauté scientifique dans des locaux loués par l’Établissement public Notre-Dame, et placés sous la responsabilité de la DRAC Ile-de-france.
Photo : Vestiges conservés dans des barnums sur site – Notre-Dame de Paris
Source : DRAC Ile-de-france