Le 30 octobre 2020, les agents de l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) du Tarn-et-Garonne ont noté, à l’occasion d’une visite de contrôle, l’apparition d’importantes fissures à l’extrémité occidentale de la nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Montauban. Les agents ont immédiatement informé la Conservation régionale des monuments historiques de la Drac Occitanie. Au regard des lézardes constatées, particulièrement visibles entre les fenêtres hautes et les grandes arcades de la première travée du monument, il semble que le massif occidental – comprenant la façade, la tribune d’orgue et les deux clochers – a connu très récemment un important mouvement structurel qui l’a désolidarisé du reste de l’édifice. L’entreprise Relano, missionnée par l’architecte des bâtiments de France, a commencé à poser une dizaine de témoins en plâtre pour vérifier si les désordres sont stabilisés ou s’ils sont toujours actifs. La CRMH a commandé une mission en urgence à l’architecte en chef des Monuments historiques, maître d’œuvre afin que la cathédrale soit appareillée (capteurs, fissuromètres, etc.), qu’un système d’alerte soit mis en œuvre et qu’un diagnostic structurel soit établi. En fonction de l’analyse de l’ACMH, une stabilisation en urgence pourrait être prescrite.
Photo : Drac Occitanie